Cette année, les fêtes du «hanami» (littéralement «contempler les fleurs»), véritable institution pour les Japonais, ont été le prétexte pour la Chine de relancer le débat sur l'origine des sakura. Fin mars, des responsables chinois ont attribué la paternité des cerisiers à leur pays. Cette question oppose traditionnellement les Sud-Coréens et les Japonais, les deux pays affirmant être le berceau de ces arbres dont la floraison éphémère fait partie de l'iconographie traditionnelle de l'Asie du Nord-Est.
«Nous ne voulons pas entrer dans une guerre des mots avec le Japon ou la Corée du Sud, mais seulement rétablir un fait: de nombreux documents historiques prouvent que la floraison des cerisiers trouve son origine en Chine», a déclaré He Zongru, patron de la fédération chinoise des cultivateurs de cerises, cité par un quotidien de Canton. Il a cité une étude japonaise selon laquelle le cerisier se serait répandu en Chine à partir de l'Himalaya, et ne serait arrivé au Japon qu'un millier d'années plus tard, sous la dynastie chinoise des Tang
source le parisien.fr