Japon : La vraie vie des étudiantes geisha !

23/2/16

source : meltycampus.fr

Étudier pour devenir geisha, cela se fait encore à Kyoto au Japon. Ce n'est pas un apprentissage facile tous les jours. Lumière sur un monde étudiant méconnu.

La vie d'une étudiante geisha !

Depuis le XVIIe siècle, les geisha vivent recluses dans leur quartier à Kyoto, dans la région du Kansai (sud du Japon). Dans cette ancienne capitale impériale, elles sont les gardiennes de traditions ancestrales raffinées. Fardées de blancs et serrées dans leur kimono, elles s'en vont à petit pas dans les maisons de thé où leur travail consiste à divertir les clients masculins importants. La vie d'ascète de ces jeunes filles n'est pas simple tous les jours, nous raconte Madame Le Figaro. Ces étudiantes ont quitté l'école normale à 15 ans. Elles ont débuté comme domestiques avant de devenir rapidement maiko, ou apprentie geisha. Leurs études durent cinq ans, pendant lesquels elles se consacrent à la danse traditionnelle, aux instruments japonais - le luth et le shamisen à trois cordes - ainsi qu'à l'étiquette et à l'art de la conversation. Vers 20 ans, elles deviennent geiko - geisha dans le dialecte de kyoto - et leur carrière commence. Avec tous les renoncements qui y sont associés, surtout dans un pays où les étudiantes sont accros au smartphone.

Seuls les hommes politiques et hommes d'affaire influents peuvent s'offrir les services d'une des 175 geishas de Kyoto. "Les gens s'imaginent que c'est glamour, mais c'est une véritable épreuve. Vous sacrifiez votre adolescence à vous former pour devenir geisha et parfois vous voudriez tout laisser tomber. Mais il faut vaincre ce sentiment" raconte la célèbre geiko Kikumaru (31 ans). Selon elle, le cinéma leur a fait beaucoup de tort. "il n'y a pas d'intimité physique. Une geisha est une confidente" dit-elle. Dans un pays qui ne veut plus étudier les sciences humaines à la fac, les geishas cultivent les arts japonais. Devenues gardienne d'une culture et de traditions menacées de disparition avec la modernisation galopante du pays, les étudiantes geisha portent sur leurs épaules une pression sociale considérable. Les études de geisha ressemblent beaucoup à une prison. "Lorsqu'une maiko en chemin pour se rendre à un banquet croise un groupe d'écolières de son âge vêtues de leur uniforme, elle les imagine partant joyeusement dîner ensemble pendant qu'elle sera accroupie sur un tatami. Elle n'a aucune vie privée et fait chambre commune avec trois ou quatre autres filles" explique la geisha. "Il leur arrive de mourir d'envie de frites. Dans ces cas-là, nous enfilons un jean et nous allons incognito leur en acheter pour qu'elles les mangent en secret à la maison" confie Kikumaru.

 

source : meltycampus.fr

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